Auteur :Maxime Chattam
Edition :Albin Michel
Genre : Thriller
Pages : 368 pages
Synopsis
« Les enfants de toute l’Amérique avaient le Croquemitaine pour se
raconter des histoires qui font peur, à Carson Mills, ils avaient Jon
Petersen. »
Pour son vingtième roman, Maxime Chattam s’amuse à dresser le portrait
d’une petite ville du Midwest américain des années 60 jusqu’au début des
années 80, avec pour fil rouge l’évolution de Jon Petersen, un pervers
psychopathe, de son enfance jusqu’au point culminant de sa sinistre
carrière criminelle.
Pourquoi ce livre ?
Ce que j’en ai pensé !
Pour commencer, parlons de la couverture, là aussi complétement différente des autres, épurée et blanche, mais qui reflète parfaitement le contenu du roman.
Donc dans ce roman, nous suivons la vie d'une petite bourgade du Midwest américain, qui semble paisible et agréable à vivre, mais c'est sans compter sur les événements tragiques qui vont changer ce coin tranquille en ville à fuir ...
Le récit est donc centré sur le petit Jon, garçon introverti, jaloux, méchant et qui surtout se plait a humilier et faire mal aux autres. Un personnage que l'on ne peut bien sûr QUE détester. Ensuite, il y a Jarvis, le shérif de la ville, qui connait parfaitement ses habitants, et qui coûte que coûte, veut trouver la vérité et le coupable de ces agissements. En plus de ces deux personnages centraux, il y a plusieurs autres protagonistes comme la femme et l'enfant de Jon, ses tantes, et le narrateur (dont on ignore totalement l'identité mais qui est bien un personnage à part entière).
Comme dans tous ses autres romans, l'écriture est soignée, le langage choisi est précis et tout ceci fait de ce livre un moment de lecture particulièrement agréable et passionnante. L'atmosphère est glauque, oppressante mais tellement réaliste qu'on se croit investit d'une mission : faire éclater la vérité.
L'auteur nous prévient donc dès le début que ce que l'on va découvrir risque d'être dur ... :
"Dans bien des romans qui
dissèquent ce que sont la violence et le mal, le lecteur est placé
derrière le judas d'une porte qui le préserve au minimum [...] dans ce
livre la porte est grande ouverte."
Personnellement j'ai parfois beaucoup de mal à imaginer comment des êtres tels que Jon peuvent exister sans être inquiété pendant des dizaines d'années, car oui ici le roman traverse plusieurs dizaines d'années ... Cependant, on arrive parfaitement à distinguer le passé et le présent, et j'aime beaucoup les flash back, qui nous permettent de "comprendre" le personnage.
E la FIN ... je ne veux pas spoiler mais waouh ... je ne m'y attendais pas du tout et j'avoue que sur le coup ça m'a surpris mais d'un côté j'aime beaucoup ^^
E la FIN ... je ne veux pas spoiler mais waouh ... je ne m'y attendais pas du tout et j'avoue que sur le coup ça m'a surpris mais d'un côté j'aime beaucoup ^^
En conclusion
Un style très différent, un peu à la Stephen King, maitrisé à la perfection comme toujours : merci Maxime Chattam pour ce pur moment de bonheur. Une très bonne analyse de la noirceur de l'âme (in)humaine. J'en redemande !!!
J'ai beaucoup aimé cette lecture :)
RépondreSupprimerUn excellent livre !
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